LES PROJETS EN COURS

PROJET E.A (ECOSYSTEME ALIANCE)

« AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE ET GESTION DURABLE DES ECOSYSTEMES DANS L’INTERZONE NGOÏLA –MINTOM ET SA PERIPHERIE »

Avec l’avènement de la construction du chemin de fer Mbalam-Kribi,  la société CAM-IRON s’est fixé pour objectif de livrer les premières cargaisons de fer au port de Kribi dans un avenir proche. Ce qui aura pour conséquence une augmentation de la population par une démographie qui va doubler voir tripler dans l’interzone. La menace sur la biodiversité en absence d’une agriculture et d’un élevage soutenu qui était perçue hier comme une menace potentiel, le devient de manière réelle. Donc la situation actuelle dans le site, et la manière dont le problème se pose aujourd’hui malgré quelques résultats et l’expérience des projets antérieurs est préoccupante. Ceci justifie pleinement le choix de la continuité de l’action entreprise pour permettre aux communautés et organisations de la société civile de jouer pleinement leur rôle à travers le projet : « Amélioration des conditions de vie et gestion durable des écosystèmes dans l’interzone Ngoila –Mintom ».

AG Plate forme de Goila

Le projet a nécessité une planification en fonction des priorités relatives à sa bonne mise en œuvre. Il a donc été question d’organiser un atelier d’échange, de lancement et de présentation du projet ; de finaliser et de consolider le processus de structuration qui avait commencé à voir le jour ; de faciliter la tenue des assemblées générales des plates formes ; d’aider les plates formes à élaborer des plans stratégiques. Il faut dire qu’une enquête socioéconomique sommaire pour actualiser les connaissances sur le niveau de revenu des communautés a été envisagée. Trois formations de renforcement de capacités au moins dans les domaines où les faiblesses seront identifiées et spécifiquement celles allant dans le sens d’améliorer le dialogue et l’intermédiation, les revenus, et celles allant dans le sens d’aider les communautés à mieux définir et délimiter leur espace vitale.

Travaux plate forme Goila

Au vu des activités planifiées, des résultats probants ont été visibles, puis qu’à la fin de la première année, et au niveau de l’interzone Ngoila-Mintom,

•Les plates formes de Ngoila et de Mintom ont tenue des assemblées générales, et obtenu leur légalisation auprès des autorités compétentes ;

•Chaque plateforme dispose d’un plan stratégique pour les trois prochaines années ;

•Les certificats de légalisation des 10 GICs (Groupe d’Initiative commune) de producteurs dont les dossiers n’ont pas abouti l’or du projet EGP antérieur sont disponibles.

•Les plates formes et les membres des GIC ont renforcés leur capacité dans le dialogue et l’intermédiation, et sur les aspects liés à la gestion du terroir

Au niveau National

•Un membre de l’organisation a pris part à des formations sur les EIE et est outillé pour conduire des interventions. Le site étant vaste, les interventions menées de part et d’autre seront partagées, discutées et capitalisée. Par les acteurs intervenants dans la Zone.

•Au moins 1 cas d'étude d'utilisation des revenus issus de l'exploitation des ressources naturelles est documenté, synthétisés et vulgarisés. Ce qui est visé ici c’est l’ensemble des pratiques allant de la redistribution des revenus issus de l’exploitation minières et autres, cahier de charges ou des initiatives individuelles prises par des sociétés dans l’optique de concilier le développement économique et social des communautés et les dommages environnementaux causés, ayant réussis

•Au moins2 plates-formes d’échange et de dialogue sont fonctionnelles à la fin de la deuxième année au niveau du site

A la fin de la période du projet

• Au moins 50 groupes d’initiatives communes ou d’intérêts soit environ 500 ménages ont renforcés leurs capacités et ont améliorés leurs revenus d’au moins 20% à travers des pratiques de production plus conciliantes avec l’environnement.

•Au moins 100 ha de bas fond ont un plan d’aménagement et sur lesquels au moins 10 sont aménagés et contribuent au revenus des ménages.

•Un cadre de confiance mutuelle est établi entre la CAM-IRON, OPFCR ou une autre organisation intervenant dans le cadre du projet ou dans le site.

•Les pratiques d'opérations de la CAM-IRON et des exploitants artisanaux d'or sont améliorées et intégrées les standards nationaux (voire au-delàs). De manière spécifique, les résultats des enquêtes sur l’exploitation artisanal d’or seront transmise au niveau de BOOTHEN pour développer un projet et des appuis appropriés de même que faciliter l’accès à un marché plus équitable.

Les exploitants artisanaux d’or sont identifiés et organisés pour avoir des documents légaux.

•.Au moins deux ateliers d’échange entre les différents acteurs au niveau du site ont eu lieu.

•Au moins une réunion regroupant tous les décisionnaires de projet et programmes intervenants dans la zone est tenue et un plan d’action pour la capitalisation des résultats et des leçons apprises des interventions et des synergies est développé.

•Les cadres de dialogues mises en places facilitent le respect et la mise en application des normes socio et environnementales.

ACTIVITES REALISEES

•Préparation et lancement du projet à travers un atelier lancement et de réflexion

•Préparation et conduite d’une enquête socio-économique sommaire

•Etude du potentiel piscicole

•Appui à la tenue des AG et élaboration des plans stratégiques

•Formations de renforcement de capacité sur : la confection d’un étang piscicole

•Atelier d’échange entre les différents acteurs

•Accompagnement à la structuration du milieu

RESULTATS OBTENUS

• 50 membres des communautés locales, 4 ONG, et les exploitants miniers (la CAM-IRON) s'imprègnent du projet et participent à la réflexion pour une gestion concertés des écosystèmes et une redistribution équitable des retombés.

•Environ 700 ménages ont participés aux enquêtes.

•8 sites piscicoles identifiés, un plan de mise en valeur est élaboré, deux sites sont en cours de finalisation,

•2 AG tenues une à Mintom et une à Ngoila; deux plan stratégiques sont en cour d'élaboration

•2 formations pratiques sur la confection des étangs  piscicoles réalisés, 2étangs piscicoles en cour de finalisations

•Une lettre de félicitation de l’Ambassadeur de l’UE au Cameroun, un accord-cadre signé entre le WWF et OPFCR pour la mise en œuvre des différents projets dans l’interzone, Un accord entre OPFCR et la CAMIRON pour l'organisation des audiences publiques relatives à la DUP

•7 GICs sont légalisés et parmi lesquels un GIC d'exploitants miniers artisanal d’or à Mbalam, Un diagnostic des problèmes lié à cette activité mené, Un projet d'amélioration développé

PERSPECTIVES

Améliorer la participation des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet

•Améliorer les résultats de l'enquête en associant ceux des autres partenaires comme le WWF

•Avancer dans le processus de mise en œuvre avec d'autres partenaires intéressés comme le WWF

•Travailler avec les communes et d'autres partenaires agissant dans la zone pour la mise en œuvre des plans stratégiques

•Continuer les formations pratiques pour concrétiser la réalisation des 8 sites identifiés

•Renforcer ces partenariat pour plus d'efficacité dans nos actions respectives

•Améliorer les conditions de travail des orpailleurs et les accompagnés dans l'obtention de tous les documents légaux

 

PROJET : "CONSERVATION ET AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS PAR LA PROMOTION DE LA GESTION DURABLE DES FORETS A TRAVERS LES ENTREPRISES FORESTIERES COMMUNAUTAIRES LOCALES"
FORMATION SUR LA GESTION DU MATERIEL ET TRANSFORMATION DES PFNL

 Dans la poursuite des activités de l'OPFCR à travers les  projets liés à l'amélioration des conditions de vie des populations dans leur milieu naturel, l'organisation poursuit son petit bonhomme de chemin en organisant des formations et des enseignements au profit des  communautés bénéficiaires desdits projets. C'est pour cela que pendant ces mois de novembre, décembre et janvier, les communautés de ZOEBEFAM, MINTOM I, ZO'OTOU, TEKMO, NGAM KONDEMEYOS  et de MELAN vont bénéficier des formations sur la gestion du matriel (Machine à fendre le Ndo'o), la transformation des PFNL (cas du Ndo'o et du Ndjansang).

Il faut dire qu'au préalable, les communautés auront été dotées des machines qui leur permettrons de mettre en pratiques les connaissances acquises pendant les formations, et ainsi améliorer leur conditions de vie avec la mise en pratique  des ces divers enseignements. Notons que l'objectif global de ces formations est de renforcer les capacités des Bureaux Exécutifs et les comités de gestion pour rendre les EFC  opérationnelles. Spécifiquement, il sera question de : 

- Permettre aux bureaux exécutifs et aux comités de gestion de mieux gérer les équipements et le matériel mis à leur disposition;

- Définir les responsables impliqués dans la gestion du matériel et leur rôle;

- Mettre en pratique la notion d'entreprise forestière communautaire.

Les objectifs ainsi déclinés, découlent d'une analyse profonde et objective de la non maîtrise des communautés sur les notions de gestion de manière globale, de la faible capacité de celles-ci à conduire efficacement les processus de production et de commercialisation des produits forestiers, de la faible implication des femmes et des minorités dans la gestion des ressources forestière et voir même l'absence des moyens matériels et financiers. Si l'on se souvient que la particuliarité de ce projet est de permettre une structuration et une opérationnalisation des bureaux de gestion comme véritables entreprises professionnelles dotées d'équipements, de moyens matériels et financiers pour jour pleinement leur rôle, il est évident que la formation sur la gestion administrative et fiancière, celle sur la gestion du matériel et des  fonds trouve sa plaine justification. 

Machine à fendre le Ndo'o